Lyon et la Chine : des relations historiques

Une délégation lyonnaise, conduite par David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon, et Georges Képénékian, maire de Lyon, était en mission en Chine du 1er au 9 mai. La mission se déroulait entre Guangzhou, Hangzhou, Pékin et Shanghai, afin de « pérenniser les nombreux partenariats politiques, économiques, universitaires et culturels ». C’est aussi l’occasion de célébrer le 30e anniversaire du jumelage entre Lyon et Guangzhou, dans la province de Canton. L’Aderly y est aussi présente sur le volet « partenariat économique ».

Une histoire de soie

Les relations entre Lyon et la Chine remontent à l’époque de la soie. Au 16ème siècle, Lyon, alors capitale de l’imprimerie et de la soie, deviendra un vecteur prépondérant de diffusion de la culture chinoise en France, mais aussi en Europe. Au 19ème siècle, les liens commerciaux entre la Chine et Lyon se renforcent, grâce à de nombreuses missions commerciales de négociants lyonnais. En 1921, l’Institut Franco-Chinois est créé sous le patronage de l’Université de Lyon, afin de permettre aux chinois de suivre des études supérieures à Lyon, pour devenir cadres et ensuite retourner en Chine. En 1988, un accord entre Lyon et Guangzhou est conclu, portant sur le développement des relations d’affaires, des échanges universitaires et de la collaboration sur les techniques urbaines. Les relations Lyon-Chine ont été ininterrompues depuis l’époque des « routes de la soie », et se renforcent encore aujourd’hui.

Des relations commerciales toujours plus fortes

Le cœur de cette visite en Chine était la consolidation des relations économiques entre la Chine et Lyon. Des représentants de l’Aderly, dont Jean-Charles Foddis, Directeur Exécutif, et des représentants de la CCI Lyon Métropole faisaient partie de la délégation. L’objectif : rencontrer des entreprises chinoises innovantes de la province de Canton, telles que WeChat, géant de la messagerie instantanée en Chine, ou Ehang, start-up montante spécialisée dans les drones-taxi. Un séminaire donné par Cathay Capital a également permis d’identifier les opportunités d’investissements avec la Chine.

 WeChat  Ehang  Opportunités d'investissements à Cathay capital

La délégation a également rencontré Sunmi, une entreprise spécialisée dans les terminaux de paiement professionnels, et il a été annoncée qu’elle ouvrirait un bureau de représentation européen à Lyon, et pourrait même ouvrir un centre logistique d’ici 2020 ou 2021. C’est un succès pour la délégation.

Xiaomi Sunmi - RDV business

Sur le parcours, une visite chez ChemChina, le conglomérat qui a investi dans les unités de production d’Elkem Silicones (anciennement Bluestar Silicones), et qui devrait investir 100 millions d’euros de plus d’ici 2020 afin de renforcer le centre de recherche et les capacités de production du site lyonnais.

Des partenariats universitaires

La délégation s’est également rendue à Shanghai, où se trouvent deux écoles majeures lyonnaises : l’INSA Lyon et l’EMLyon. Des liens forts unissent  la Chine à l’INSA, où dès 1979, des étudiants chinois sont venus étudier sur le campus lyonnais pour leur thèse de doctorat. Aujourd’hui, l’INSA Lyon est très active pour former des partenariats avec des universités chinoises, notamment pour proposer des doubles diplômes ou pour inviter des lycéens à venir faire leurs études à l’école pendant 5 ans.

Quant à l’EMLyon, l’école vient d’ouvrir un nouveau campus à Shanghai, co-fondée avec l’East China Normal University : l’Asia Europe Business School (AEBS). Pour l’occasion, les étudiants chinois étaient conviés à une présentation de Lyon et un temps d’échange était organisé entre la délégation et les étudiants. Actuellement, 320 étudiants chinois étudient sur le campus lyonnais. En tout, ce sont 5 000 étudiants chinois qui étudient dans les universités de Lyon-Saint-Etienne.

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Enfin, les représentants lyonnais se sont rendus au campus bioMérieux, qui représente l’excellence et l’essence de la ville de Lyon, également à Shanghai. Un accord tripartite entre l’entreprise, les Hospices Civils de Lyon et les Autorités de Santé de Shanghai a été renouvelé, et permet ainsi à des professionnels de santé de Shanghai de venir se spécialiser à Lyon.

Accord BioMérieux

Aménagements urbains : futur terrain d’entente entre Lyon et la Chine

Les perspectives de collaboration sont nombreuses entre Lyon et la Chine dans ce domaine. Lyon, leader des smart cities françaises, a visité le centre de R&D Smart City de Huawei à Pékin lors de la mission. A cette occasion, des discussions sur des possibles projets communs ont été entamées. La délégation a aussi pu visiter la Pujiang Line, 1ère ligne de train automatique sans conducteur de Shanghai.

De plus, dans le contexte de l’année franco-chinoise de la transition écologique, la délégation préparait l’édition 2018 de Pollutec, salon international des équipements, des technologies et des services de l’environnement, où la Chine sera à l’honneur. Le Nouvel Institut Franco-Chinois préparait également le forum « Ville d’une ère nouvelle » qui aura lieu à Lyon en novembre.

Enfin, à Pékin, la délégation a rencontré les représentants de la French Tech.

La culture au cœur de l’histoire des relations Lyon-Chine

Les 30 ans de jumelage entre la province de Canton et Lyon  ont été et seront  marqués par des événements majeurs : Guangzhou a accueilli la finale Asie-Pacifique des Bocuse d’Or, avec un jury d’une dizaine de chefs lyonnais, avant la grande finale des Bocuse d’Or qui aura lieu lors du SIRHA 2019 ; cette année, le Sun Trip, parcours de vélo valorisant les nouvelles mobilités (le parcours se fait en vélo marchant à l’énergie solaire), reliera Lyon à Canton. La délégation a également été reçue sur ces deux événements.

Les Bocuses d'Or

Une visite du Musée National de la Soie était incontournable pour la délégation, étant donné le passé riche du pays et de Lyon, anciennement capitale de la soie. Lors du passage à Shanghai, les participants à la mission ont assisté à l’inauguration d’une exposition mise en place par le Nouvel Institut Franco-chinois : « La belle relation entre Lyon et la Chine », au sein de l’université de Tongji.

Bandai Namco Entertainment construit son nouveau siège européen à Lyon

L’éditeur de jeux vidéo Bandai Namco Entertainment a récemment annoncé la création de nouveaux bureaux pour son siège européen à Lyon.

Ce nouveau bâtiment au coeur de la ZAC de l’Industrie Nord à Vaise (Lyon 9ème), à côté de partenaires clés du tissu économique lyonnais, a pour but d’offrir le meilleur le meilleur environnement possible pour accueillir dès fin 2020 les talents de l’industrie du jeu vidéo.

« Au-delà d’un simple déménagement, notre ambition était de proposer à nos collaborateurs, mais aussi aux futurs talents que nous souhaitons recruter, un espace de travail en phase avec leurs attentes. Jeunes, souvent urbains, adeptes de la mobilité, ultra-connectés, profils internationaux, ils ont des critères précis quant à leur environnement de travail. La performance des équipes passe aujourd’hui aussi par la qualité du lieu proposé », souligne, dans un communiqué, Hervé Hoerdt, Senior VP marketing & digital au sein du groupe.

Plus de 150 collaborateurs de 30 nationalités différentes travaillent déjà dans les bureaux de Bandai Namco Entertainment. Ces nouveaux bureaux auront également la capacité de contribuer au développement du groupe dans les 10 années à venir et est destiné à accueillir près de 250 collaborateurs à terme. bnee_new-office-mockup2

« Bandai Namco Entertainment Europe est un fier résident de la ville de Lyon depuis 2009 et nous sommes heureux poursuivre l’installation de notre équipe européenne centrale dans cette ville fantastique », déclare Naoki Katashima, Président et COO de Bandai Namco Entertainment Europe. « Nous travaillons présentement avec des développeurs à travers l’Europe, dont la France, afin de créer la prochaine génération de franchises Bandai Namco Entertainment. Nous avons pour objectif de développer 50% de nos nouveaux titres en dehors du Japon. Dans ce but, la décision d’investir à Lyon et dans notre base Européenne tombait sous le sens. »

Bandai Namco Entertainment est notamment le créateur de jeux tels que PacMan, Tekken et Dark Souls ainsi que ses franchises développées en Europe comme Little Nightmares et The Dark Pictures Anthology. En 2017, Bandai Namco Entertainment Europe a réalisé un chiffre d’affaires de 64,7 millions d’euros.

Le groupe allemand Fresenius poursuit son extension dans la région lyonnaise

Fresenius, un leader mondial

 L’entreprise allemande Fresenius est spécialisée dans le service des soins de santé. Groupe reconnu à l’échelle mondiale, Fresenius emploie plus de 230 000 personnes pour un chiffre d’affaires de 29 milliards d’euros. Au sein de ce groupe, la filiale Fresenius Medical Care (FMC) est spécialisée dans les dialyses.

En 1987, elle rachète la Société de matériels annexes pour la dialyse (SMAD) qui a déjà à l’époque ses locaux à Savigny, près de l’Arbresle dans le Rhône. L’entreprise française devient la FMC-SMAD. La SMAD avait été fondé à la fin des années 1960 par le docteur Guy Laurent. Les premiers ateliers étaient installés dans des appartements loués à Sainte-Foy-les-Lyon et les patients dialysés contribuaient à aider à la fabrication du matériel pour les dialyses. Les choses ont largement évolué depuis et la fabrication s’est résolument modernisée.

Des investissements importants

Au total, entre 2014 et 2020, Fresenius aura investi près de 250 millions d’euros sur le site de Savigny. Une première étape avait été franchie en 2014 avec 120 millions d’euros d’investissement, c’est via la filiale Fresenius Medical Care que 130 millions d’euros supplémentaires seront injectés dans l’entreprise. Autre indicateur positif, l’emploi de 350 personnes supplémentaires sur cette période, soit près de 40 % des effectifs. Actuellement l’usine de Savigny emploie 800 personnes.

Un nouveau cap

 D’ici 2020, l’usine sera dotée de huit lignes de production de filtres en polysulfone (PSU). Ces filtres sont utilisés lors des dialyses afin de filtrer le sang et les toxines. Dans deux ans, la production de filtres PSU sera augmentée de 25 %.

Par ailleurs, la FMC –SMAD produit également des Bibags, des sachets dont le contenu est du bicarbonate de sodium, largement utilisés lors des dialyses.

Quelques chiffres

La production de FMC-SMAD est destinée à hauteur de 98 % hors de France, vers les Etats-Unis, la Corée du Sud, la Chine, etc. L’usine de Savigny dispose de 110 000 m2, c’est le troisième site le plus important du groupe Fresenius. Il s’agit aussi du premier producteur français de produits destinés aux dialyses.

Le projet d’impression 3D directe sur grands brûlés des laboratoires lyonnais

L’année dernière, 3d.FAB (3D Fabric of Advanced Biology), la plateforme de prestation en impression 3D du campus Lyon Tech-La Doua, annonçait le lancement d’un programme de recherche pour un projet d’impression 3D directe sur grands brulés. Le projet est financé par la Direction Générale des Armées (DGA), intéressée pour des applications en médecine de guerre et en théâtres d’opération.

Le projet est porté par un consortium de laboratoires et d’entreprises comprenant : LabSkin Creations, le Laboratoire des Substituts Cutanés des Hospices Civils de Lyon, et 3d.FAB. LabSkin Creations et 3d.FAB avaient auparavant breveté leur système d’impression 3D et de reconstitution de la peau. Utilisé d’abord pour des tests en cosmétologie, le consortium espère maintenant développer et déployer un système de bio-impression 3D dans les blocs opératoires. Le dispositif serait constitué d’un bras articulé (commercialisé par BioAssemblyBot), et les cellules de peau seraient prélevées directement au bloc opératoire. L’avantage ? Traiter les brûlures sur de grandes surfaces serait possible, ainsi que la reconstitution de l’épaisseur de derme voulue.

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A l’époque au stade préclinique, le consortium envisageait de faire valider la pratique sur les animaux puis de lancer les essais cliniques courant 2018 ou 2019.

Focus : les différentes étapes du développement de la bio-impression à Lyon

Le Laboratoire des substituts cutanés avait été créé par Odile Damour, pharmacienne et biologiste, au sein de l’hôpital Edouard Herriot, qui aujourd’hui, associé avec l’hôpital Saint-Luc, forme le plus grand centre de traitement des grands brûlés en France. Dès 1989, les chercheurs lyonnais publiaient une première étude sur la « peau reconstruite ». Odile Damour aura un rôle prépondérant dans le développement de l’ingénierie tissulaire à Lyon, avec ses travaux qui consistaient à reproduire la peau « en éprouvette ». Aujourd’hui, le Laboratoire des substituts cutanés est réputé pour ses recherches portant sur l’amélioration de la culture de cellules cutanées, vitale pour les grands brûlés.

LabSkin Creations, quant à elle, est une entreprise créée en 2015 et pionnière dans la reconstitution de la peau. Elle propose ainsi aux industriels du domaine de la cosmétologie des échantillons de peau pour la recherche, avec des caractéristiques aussi pointues que l’âge et ses effets sur la peau ou le degré d’exposition aux UV. Sa technique, brevetée, permet de reconstituer le derme et l’épiderme sur une période de culture de seulement 21 jours, contre 45 en culture in vitro classique.

3d.FAB est une plateforme d’impression innovante créée en 2016, spécialisée dans la bio-impression. En plus d’imprimer de la peau, le laboratoire va plus loin et imprime aussi du cartilage et des os, et bientôt de la cornée. 3d.FAB est une entité de l’ICBMS (Institut de Chimie et Biochimie Moléculaire et Supramoléculaire) et a été créé afin de proposer des solutions aux entreprises et laboratoires académiques dans le domaine de la santé.

Y-Brush : une innovation made in Lyon par FasTeesH pour nous faire gagner du temps !

Une start-up lyonnaise lance la brosse à dents la plus efficace du monde ! La medtech FasTeesH a mis au point Y-Brush, une brosse à dents à vibration sonique, qui permet un lavage efficace des dents en 10 secondes seulement ! A l’origine pensée comme un dispositif médical pour à destination des établissements de soins et d’hébergements, Y-Brush se positionne comme la brosse à dents grand public avec la même technologie, pour rendre le lavage de dents plus rapide, sans efforts et moins contraignant !

Ce n’est pas une brosse à dents comme les autres : le dispositif s’adapte à la dentition et possède une base d’où proviennent les vibrations soniques. Y-Brush possède 3 types d’intensité de vibration, et les poils de la brosse sont en nylon, qui, lors de la mise au point du produit (plus de 3 ans avant d’être approuvée et brevetée), se sont révélés les plus efficaces pour éliminer les bactéries et permettre un nettoyage en profondeur. Elle enlève 15% de plaque en plus que les brosses à dents avec des poils en silicone ! La technologie reproduit la méthode Bass , approuvée par l’Association Américaine des Dentistes, qui consiste à effectuer des rotations tout en orientant sa brosse à dents à 45°. Tout est pensé pour le confort des utilisateurs, jusqu’aux extrémités des poils de la brosse, qui sont arrondis pour éviter d’abîmer la gencive.

y-brush

Y-Brush a été testée par des dentistes ces trois dernières années et est aujourd’hui parfaitement mise au point pour être mise sur le marché ! FasTeesH a lancé une campagne de financement participatif sur Kickstarter, une communauté mondiale de soutien de projets, et a atteint 70% de son objectif de financement. Il reste encore 37 jours avant la fin de la campagne ! Les brosses à dents, disponibles en précommande et en plusieurs formules (individuelle, couple ou famille) seront livrées en avril 2019. C’est un projet d’envergure mondiale car Y-Brush pourra être livrée dans le monde entier.

Une technologie à ajouter sur la liste des innovations lyonnaises !

A propos de FasTeesH

FasTeesH est une start-up à vocation medtech spécialisée dans l’odontologie (étude des dents et des tissus attenants) dont le projet de ses fondateurs, Benjamin Cohen et Christophe Cadot, a émergé en 2015 : créer une brosse à dents à destination des personnes âgées, en perte de dextérité avec l’âge ou qui sont dépendantes de personnel médical. Aujourd’hui, après plus de trois ans de recherche, ils ont mis au point une technologie brevetée et ont élargi leur cible au grand public.

Osivax : la start-up lyonnaise en biotechnologies lève 4,5 millions d’euros pour ni vaccin universel contre la grippe !

C’est une toute jeune entreprise, puisqu’Alexandre LeVert, ancien directeur général d’Imaxio, l’a créée en 2017. Osivax est le fruit de recherches lancées par Imaxio, à l’origine spécialisée dans la vaccination contre la leptospirose humaine, avec pour ambition de créer un vaccin universel contre la grippe. Cependant, l’activité d’Imaxio n’est pas suffisante pour rapporter mais qui n’avait plus les moyens financiers de les soutenir. Alexandre LeVert veut cependant continuer les recherches pour aboutir réellement à la création d’un vaccin universel. Il crée donc Osivax et a réussi aujourd’hui à lever 4,5 millions d’euros en seulement un an. Cette somme lui a permis de développer un vaccin baptisé OVX8336 et de lancer récemment la phase I de son essai clinique en Belgique.

Alexandre LeVert s’est associé à Fergal Hill, un professeur britannique, pour fonder Osivax. Ce dernier est directeur scientifique de la start-up et a mis au point une plateforme technologique brevetée, OligoDom, qui a permis la transformation d’une nucléoprotéine interne au virus de la grippe, afin que le système immunitaire humain la détecte mieux et rende le vaccin efficace. En effet, souvent, les vaccins contre la grippe agissent sur les antigènes superficiels du virus, qui sont spécifiques à chaque génération de grippe. C’est pourquoi il n’existe pas encore de vaccin universel. A l’inverse, la nucléoprotéine présente en interne serait commune à chaque génération de grippe. Osivax privilégie donc cette piste pour son vaccin universel.

Lyon, territoire d’excellence en sciences de la vie

Lyon est un territoire privilégié pour les biotechs, de par son écosystème des sciences du vivant, qui la place comme ville d’excellence dans ce secteur. Avec la recherche académique et les centres hospitaliers de pointe, les biotechs se trouvent dans un environnement propice à la recherche, au développement et à l’expérimentation de leurs innovations. Lyon est notamment spécialisée dans l’infectiologie, l’immunologie et les vaccins. La ville se place ainsi premier producteur de vaccins au monde, avec la présence de biotechs spécialisées comme Osivax ou de grands groupes comme Merial, chaperonnés par le pôle de compétitivité Lyonbiopôle et des structures comme AcCinov’. Ces entreprises ont investi plus de 2 milliards d’euros dans les sciences de la vie depuis 2005, et les biotechnologies et la santé représentent aujourd’hui 60 000 emplois.

Label LUCIE : l’Aderly à nouveau certifiée, elle renouvelle ses engagements !

L’Aderly a obtenu à nouveau  la certification Label LUCIE le 13 mars dernier, après analyse par le Comité de labellisation de l’engagement RSE de l’Agence. La certification est d’une durée de 36 mois, avec entre temps un audit de suivi à 18 mois, et sera donc à renouveler en 2021. Le comité a souligné la bonne maturité RSE de l’Aderly.

L’Aderly, en recherche d’amélioration continue

Depuis sa création en 1974, l’Aderly porte l’image de la collectivité et sa volonté de garantir professionnalisme et qualité dans les services proposés aux entreprises. Elle est également déterminée à améliorer en permanence son fonctionnement. Entre 2001 et 2012, elle obtient notamment la certification ISO 9001. En 2014, à l’occasion de ses 40 ans, l’Aderly se lance dans une démarche RSE plus structurée avec le Label LUCIE.

L’Aderly a choisi le label LUCIE pour :

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  • Rendre ses pratiques commerciales socialement plus responsables et attentives à son environnement par l’innovation, pour accroître la richesse sociale de ses parties prenantes au même titre que l’organisation ;
  • Mieux comprendre les attentes et les préoccupations de ses parties prenantes pour garantir sa légitimité ;
  • Développer l’ancrage territorial sur le territoire de la région lyonnaise ;
  • Promouvoir et valoriser le capital humain de l’Aderly pour le pérenniser.

Après l’obtention une première fois de la certification Label LUCIE en 2015, l’Aderly a réalisé notamment :

  • la rédaction d’une charte éthique, aujourd’hui référence en matière de comportements et d’actions auprès de toutes les parties prenantes ;
  • la mise à disposition d’un conseil spécialisé en énergie auprès de ses clients afin de réaliser un diagnostic énergétique, suivi d’un plan d’actions et une aide dans la recherche du financement ;
  • un Code de conduite fournisseurs, qui communique les enjeux éthiques, sociaux, et environnementaux de l’Agence à ses fournisseurs

En parallèle, l’Aderly a également signé la Charte de la Diversité et participe au Plan Climat Energie territorial de la Métropole de Lyon.

Aujourd’hui, de nouveaux objectifs ont été mis en place, toujours en s’engageant à rendre plus visible et soutenir les initiatives RSE de ses parties prenantes (partenaires, clients, fournisseurs…). Au cœur de ses engagements :

  • la mise en place d’une charte manager/collaborateur
  • un travail avec les fournisseurs de goodies ayant une conception et/ou une politique locale ou à niveau européen
  • une newsletter RSE trimestrielle, où l’Aderly fait part : d’une action RSE qu’elle mène/a mené, de 2 ou 3 implantés sur la thématique RSE, d’une action transmise par un acteur territorial, et d’un agenda marquant une date forte du trimestre
  • un partenariat à créer via une convention avec une association à connotation sociale pour éviter le gaspillage alimentaire lors de nos événements
  • une participation active aux cafés suspendus

A propos du Label LUCIE

LUCIE est un label basé sur la norme internationale de responsabilité sociétale ISO 26000. Le label évalue, développe et valorise les actions et les engagements RSE des organisations, et permet ainsi aux organisations d’intégrer facilement le développement durable. Ce référentiel LUCIE invite les organisations à articuler leur démarche RSE autour de 7 engagements, alignés sur la norme ISO 26000 :

  •  Gouvernance & parties prenantes
  • Les droits fondamentaux de la personne
  • Relation et conditions de travail
  • L’environnement
  • Développer l’éthique dans les relations d’affaires
  • Respect des intérêts des consommateurs
  • Viser le développement local et l’intérêt général

Les appels à projets de Tenerrdis, le pôle de compétitivité de la transition énergétique

Tenerrdis est un pôle de compétitivité spécialisé dans le domaine de la transition énergétique depuis 2005. Sa principale mission consiste à améliorer la croissance des activités durables et de la création d’emplois dans les filières des nouvelles technologies de l’énergie. Avec près de 744 projets labellisés depuis sa mise en place, Tenerrdis vous invite à découvrir ses 2 appels à projets pour l’année 2018 !

La méthode des appels à projets est utilisée chaque année par les pôles de compétitivité comme Tenerrdis afin d’accompagner les entreprises en leur proposant un moyen de financement grâce à une convention de subventionnement attribuée après avoir choisir un ou plusieurs projets parmi les candidatures.

 

Capacity building programmes to support implementation of energy audits

Cet AAP est ouvert aux candidatures depuis le 24 janvier 2018 et s’adresse aux PME qui cherchent à mettre en œuvre des mesures d’économie d’énergie, mais qui, par manque de temps, capital ou expertise ne peuvent pas réaliser cette démarche. Cependant, les PME ont un énorme potentiel sur les économies d’énergie, et les Capacity building programmes, d’envergure européenne, ont pour objectif de faciliter la réalisation d’audits énergétiques afin d’encourager les PME à mettre en place des actions favorisant la transition énergétique. Les projets doivent proposer :

  • Une solution pour permettre à la PME d’accéder à un audit énergétique, en prenant en compte ses caractéristiques (secteur, taille, durée de vie, etc) et sa situation financière ;
  • Des aides pour permettre à la PME d’entreprendre des mesures pour réduire sa consommation d’énergie selon les résultats de l’audit, en évaluant le coût total de l’investissement en termes d’impact économique, social et environnemental ;
  • Encouragent les PME à se soumettre à des audits énergétiques et à mettre en place des actions pour réduire leur consommation
  • Accompagnent les États membres de l’Union européenne dans la mise en place de régimes soutenant les PME avec la volonté de se soumettre à des audits énergétiques

Plus d’informations ici.

 

Demonstration of solutions based on renewable sources that provide flexibility to the energy system

Cet AAP sera ouvert aux candidatures à partir du 5 septembre 2018 et s’adresse aux projets innovants ayant recours aux technologies de transports bioénergétique, à l’hydroélectricité ou au stockage d’énergie thermique des centrales à énergies solaires concentrées (CSP). Le but est d’améliorer l’impact des technologies renouvelables et distribuables sur le système énergétique actuel.

Plus d’informations ici.

Les appels à projets de Techtera : le pôle de compétitivité dans l’industrie textile

Techtera est un pôle de compétitivité depuis 2005. Spécialisé dans le secteur des textiles techniques et fonctionnels, il promeut les entreprises de ce domaine à l’international. Le but est d’améliorer le rayonnement international de la région en termes d’innovation afin de devenir une référence dans ce secteur d’activité.

Les appels à projets 2018 Techtera

Le pôle de compétitivité lance régulièrement des appels à projets tout au long de l’année, souvent en partenariat avec d’autres organisations, et sur des thématiques différentes reliées aux recherches et activités du pôle. Techtera en sélectionne ensuite plusieurs parmi les candidatures déposées, avant de conclure une convention de subventionnement afin d’accompagner les projets sélectionnés.

Les appels à projets permanents

Techtera dispose de deux appels à projets permanents : INNOV’R® et INNOV’R® Expérimentation. Ils s’adressent tous deux aux TPE-PME ayant un projet éco-innovant, donc avec un objectif de développement durable sur la finalité.

INNOV’R® offre un accompagnement financier aux entreprises, ainsi qu’une mise en relation avec des experts normalisation et en propriétés intellectuelle et industrielle.

INNOV’R® Expérimentation s’adresse aux entreprises régionales qui souhaitent finaliser le développement de leur projet éco-innovant et passer à la phase d’expérimentation en conditions réelles, au sein des activités et des champs de compétences des collectivités locales. Cela leur permet donc d’accélérer la maturation de leur projet et de leur faciliter l’accès aux marchés.

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Investissements d’avenir – Industrie éco-efficiente

ademe-logoL’appel à projets « Industrie éco-efficiente », lancé en collaboration avec l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), s’adresse à des porteurs de projets dans des filières industrielles éco-efficientes et qui sont en phase d’expérimentation ou de démonstration de leurs technologies. Les axes suivants doivent faire partie de la démarche des porteurs de projets :

  • Maîtriser la consommation énergétique de façon à diminuer les émissions de gaz à effet de serre de la production de biens et de services
  • Optimiser l’intensité matière et eau de la production de biens et de services
  • Réduire l’impact sur les milieux

L’objectif pour les porteurs de projets est d’obtenir un financement pour pouvoir mener à bien leur expérimentation auprès de l’industrie manufacturière et de m’industrie des biens de consommations. Les candidatures se clôturent le 15 mai 2018.

Structuration de filières

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L’appel à projets « Structuration de Filières », lancé par BPI France, est financé par le PIA (Programme d’Investissements d’Avenir). Son objectif est de trouver des projets avec un apport important pour le développement de l’industrie ou du tertiaire, car il vise à renforcer la compétitivité française dans ces secteurs stratégiques, tout en prenant en compte la transaction écologique et énergétique. Ce sont les PME et ETI qui sont visées par cet appel à projet et doivent être issues des filières suivantes :

  • Création d’unités industrielles partagées ou de plateformes de services mutualisées
  • Mise en commun de compétences techniques
  • Mise en place d’outils collaboratifs

Les candidats sélectionnés recevront donc une aide à l’investissement pour financer des moyens de production et des infrastructures de tests, d’essais, ou de R&D mutualisées. Vous avez jusqu’au 13 juin 2018 pour postuler !

Accélération du développement des écosystèmes d’innovation performants

L’appel à projets « Accélération du développement des écosystèmes d’innovation performants » est à la recherche de projets R&D innovants portant sur les travaux et résultats de laboratoires publics ou d’instituts de recherche implantés en France. Ces projets doivent concerner le secteur du transport ou de la logistique et mobilité durables.

L’objectif est de faire ressortir des projets aux technologies ou solutions ambitieuses et innovantes, et de permettre aux entreprises qui portent ces projets de se développer. Postulez avant le 31 décembre 2018 !

Aide à la réindustrialisation – excellence industrielle & croissance et développement

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Le dispositif « Aide à la réindustrialisation » est adressé aux PME et TPE. Depuis 2014, il propose un soutien aux investissements industriels qui permettent de créer de nouveaux emplois. Dirigé par le ministère de l’Économie et des Finances en collaboration avec le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), il se terminera le 31 décembre 2018.

EUROPE : SuperBIO – Création de chaînes de valeurs biosourcées

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SuperBIO est un programme européen créé pour aider les PME à s’associer et à former une nouvelle chaîne de valeur industrielle dans le secteur de la bioéconomie. Par définition, la bioéconomie est multi-secteurs, mais tous traitent (de) la biomasse. Pour participer, vous devez être au moins 3 acteurs de la bioéconomie dans des secteurs différents, typiquement : un fournisseur de biomasse, un transformateur, et un utilisateur final.

SuperBIO finance des services à l’innovation à hauteur de 60 000 € maximum, 25% devant être financé par votre entreprise. Ces services vous permettront de créer votre chaîne de valeur de la bioéconomie en abordant :

  • L’ACV (Analyse du Cycle de Vie),
  • Les problèmes réglementaires,
  • La durabilité,
  • L’information sur les marchés,
  • La propriété intellectuelle,
  • Etc.

Postulez avant le 31 décembre 2018 !

Concours d’Innovation

L’appel à projet « Concours d’innovation » a été lancé le 12 décembre 2017 et clôturé en mars 2018. A destination des start-ups et PME, les candidats devaient être porteurs d’un projet dans les secteurs suivants :

  • Transport et mobilité durable,
  • Agriculture innovante,
  • Écosystèmes terrestres, aquatiques et marins,
  •  Energies renouvelables et systèmes énergétiques.

Opérée par et avec l’ADEME, « Concours d’innovation » est financé par le PIA. L’ambition est de contribuer à développer et mettre sur le marché des solutions et technologies innovantes rapidement.

Les appels à projets clôturés

Récemment, Techtera a clôturé de nombreux autres appels à projets. Retour sur quelques appels régionaux et nationaux.

  • Auraenergy : l’appel à projet s’adressait directement aux entreprises avec un projet dans les secteurs de la transition énergétique et climatique industrielle, l’agriculture, l’artisanat et le tertiaire.
  • Auradechet qui était destiné aux entreprises avec un projet concernant l’économie circulaire, le recyclage et la valorisation des déchets.
  • Aurametha concernant le développement de la méthanisation. Il s’adressait aux entreprises, collectivités et exploitations agricoles capables de participer au développement des installations de qualité avec une forte efficience environnementale en région Auvergne-Rhône-Alpes.
  • Perfecto avait pour but de faire émerger une offre de produits à faible impact environnemental.

Les 10 raisons d’investir en France

Business France a récemment publié son rapport annuel 2017   sur l’internationalisation de l’économie française. L’occasion  de  revenir sur  10 raisons d’investir en France.

La France est actuellement le pays le plus compétitif en ce qui concerne les coûts de production. Elle se positionne devant les États-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Avec près de 2 575 milliards de dollars à prix courants en 2017, la France se classe 5ème économie mondiale, juste après les États-Unis, la Chine, le Japon et l’Allemagne. En Europe, il s’agit de la première nation au niveau de l’accueil d’entreprises ou groupes étrangers. Elle comprend près de 28 000 filiales étrangères, quand l’Allemagne en compte 27 000 et le Royaume-Uni 22 000.

La France est un aussi un des pays au monde où il est le plus simple de créer une entreprise. Actuellement, 3,5 jours suffisent, contre 4,5 au Royaume-Uni et 10,5 en Allemagne, selon le rapport Doing Business menée par la Banque Mondiale en 2017.

1. La localisation : un emplacement géographique stratégique

Avec près de 67 millions d’habitants et l’accès aux 500 millions de consommateurs européens, la France propose une situation d’implantation et d’investissement idéale en Europe.

Elle dispose du premier aéroport d’affaires, du 1er de fret, mais également du 2ème en passagers, de 2 ports qui ont été classés parmi les 10 premiers d’Europe, du 3ème réseau ferroviaire le plus performant, et du premier réseau routier en Europe. La France est donc un emplacement stratégique au cœur du marché européen, pour les entreprises comme les investisseurs.

2. La main-d’œuvre qualifiée et productive

En France, il y a plus d’1,6 million de scientifiques et ingénieurs. 44% des citoyens français de 25 à 34 ans sont diplômés de l’enseignement supérieur, quand en Allemagne ils représentent 30,5%, et 25,6% en Italie d’après l’OCDE, avec l’étude Regards sur l’éducation réalisée en 2017.

En plus d’une qualification reconnue, la main-d’œuvre française coûte moins cher en moyenne par rapport au Japon, aux États-Unis ou encore à l’Allemagne. De plus, les frais liés à l’implantation et l’exploitation sont moins importants.

86% des dirigeants d’entreprises étrangères en France considèrent que la formation et la qualification des salariés français sont attractives.

En plus de produire une main-d’œuvre qualifiée, la France est au 7ème rang mondial pour la productivité horaire, devant l’Allemagne qui est 8ème et le Royaume-Uni, 18ème en 2016 selon l’association The Conference Board.

Enfin, le coût horaire de la main-d’œuvre dans l’industrie manufacturière est de 36,90€, inférieur à celui de l’Allemagne qui est de 38 € (Eurostat, 2016).

3. Une économie ouverte sur le monde

Top 6 des régions accueillants le plus d'IDE en EuropeLa France est la 5ème puissance économique mondiale et se trouve être le second marché de consommateurs d’Europe, ainsi que le 7ème investisseur étranger au niveau international. Elle propose de nombreuses opportunités d’affaires pour les investisseurs en termes d’export, notamment grâce à son accès privilégié aux marchés EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique).

Actuellement, les entreprises étrangères en France représentent 16% de la valeur ajoutée de l’économie, 40% des exportations, 21% des effectifs industriels, 45% de la capitalisation boursière des entreprises du CAC 40, et presque 21% des dépenses dédiées à la R&D des entreprises.

Top 6 des régions d’Europe accueillant le plus d’investissements directs à l’étranger

Source : EY Global Investment Monitor 2017, FDI Track from 2010 to 2016

1 117 projets d’IDE ont été lancés en 2016 , contre 1 298 en 2017, représentant une hausse de  16%.

 

4. Un pays qui accompagne les secteurs de la R&D et l’innovation

La France est le 6ème pays au niveau mondial par rapport au nombre de dépôts de brevets internationaux. C’est aussi la 1ère du classement Deloitte Technology Fast 500 EMEA, pour la 8ème année consécutive grâce à ses 97    entreprises classées parmi les 500 plus performantes sur la zone EMEA dans le secteur technologique.

La France est aussi le 1er pays d’Europe dans le top 100 des entreprises les plus innovantes au monde d’après Thomson Reuters, et 29ème dans le top 500 mondial d’après le classement  Fortune Global 500 2017. On trouve d’ailleurs deux Programme d’Investissements d’Avenir, PIA 1 et PIA 2, avec respectivement 35 et 12 milliards d’investissements participant à la croissance de ces secteurs.

Chifres clés

  • 125 projets d’investissements étrangers en R&D, soit une hausse de 9%
  • 47% des investissements impliquaient la création de nouveaux sites
  • 34% des ces investissements  couvraient les secteurs logiciels et IT (22%) et services de consulting, ingénierie et affaires (12%)
  • Les Etats-Unis sont l’investisseur n°1 en R&D en France, avec 26% des projets
  • 81% des investisseurs étrangers voient l’innovation comme un avantage de compétitivité de la France

5. Un terrain économique propice aux investissements étrangers

Evolution des projets d'investissements en France de 2007 à 2017

Evolution des projets d’investissements en France de 2007 à 2017

En 2017, la France était première de l’écosystème européen du capital risque avec un montant total de levées de fonds de 2,7 milliards d’euros, se plaçant ainsi devant le Royaume-Uni. De plus, Paris est une des principales places financières d’Europe avec près de 800 000 emplois directs et 400 000 indirects dans le domaine de l’industrie financière.

Chaque semaine, 25 entreprises étrangères décident d’investir en France. Actuellement, déjà 25 000 entreprises étrangères sont présentes en France, avec un total de 2 millions d’employés, représentant 21% des métiers de l’industrie, et 40% des exportations en France.

L’État finance les pôles de compétitivité afin de faire évoluer son tissu commercial et son attractivité auprès des investisseurs étrangers. Actuellement, la France finance 71 pôles de compétitivité.

6. Un système fiscal avantageux pour les implantations

La France propose un environnement propice à l’innovation avec la proximité des marchés, les pôles d’innovation, la qualification du personnel ou encore les montants des aides d’Etat proposées pour la R&D et la croissance des entreprises.

Il s’agit du pays le plus attractif d’Europe avec son crédit d’impôt de 30% et son taux effectif d’imposition des sociétés pour les entreprises consacrées à la recherche et au développement.

En l’occurrence, 30% des dépenses R&D éligibles sont déductibles dans la limite de 100 millions d’euros, et 5% au-delà. Depuis 2007, les entreprises étrangères en France ont augmenté leur budget de R&D de 9% par an.

7. Des aides de l’État pour les entreprises et l’innovation

Dans le cadre de créations d’emploi, l’État français accorde un maximum de 15 000€ par emploi créé. Pour en bénéficier, les entreprises doivent investir un minimum de 3 millions d’euros et créer au moins 2 emplois directs.

Si l’entreprise décide d’engager des jeunes chercheurs pour un montant annuel supérieur à 23 500 euros sur 3 ans minimum, elle pourra percevoir  une subvention annuelle maximum de 14 000€.

La France propose également un taux de crédit adapté en fonction de l’activité d’une entreprise. Pour l’innovation, un taux de 20% pour les pilotes et prototypes, limité à 80 000 euros.

8. Un accompagnement sur-mesure tout au long du projet

La France propose plusieurs solutions d’accompagnement pour les nouvelles entreprises étrangères qui souhaitent s’y implanter. Que ce soit par le biais d’aides financières, d’accompagnement pour lancer des levées de fonds ou bien d’analyse pour les coûts d’exploitation en France, l’État prend soin des entreprises qui font la démarche d’investir. Il fournit toutes les informations nécessaires aux entreprises pour comprendre le système politique, juridique et financier français.

9. Des infrastructures innovantes et adaptées au secteur d’activité des entreprises

Parmi les infrastructures innovantes françaises, on retrouve notamment les pôles de compétitivité qui sont au nombre de 71 en France.

A travers les différentes régions françaises, ces 71 pôles de compétitivité accueillent les entreprises spécialisées dans les secteurs de l’aéronautique, l’agriculture, les biens de consommation, les biotechnologies, la santé, la chimie, l’énergie, l’ingénierie, l’informatique, la microtechnique, l’optique, les TIC, ou encore les transports.

10. La France accueille et accompagne la famille des cadres étrangers

Les entreprises étrangères qui souhaitent s’installer dans un autre pays font parfois face à des problèmes liés à l’accueil de la famille de ses salariés. C’est pourquoi la France propose un  nouveau permis de séjour dédié  aux  familles des cadres étrangers qui viennent y travailler :  le Passeport Talent.

Cette solution d’accueil est valable pendant 4 ans sur une base renouvelable accompagnant le statut familial. Il s’agit d’un permis de séjour qui est accordé au conjoint du demandeur principal.

Un « Helpdesk » a été mis en place afin de répondre aux questions des personnes qui viennent s’installer en France pour le travail et qui souhaitent se renseigner sur le fonctionnement du déménagement en France.