Le Centre national d’études spatiales (CNES) vient d’officialiser la création à Lyon de Space’ibles, son observatoire de prospective spatiale. Etablissement public à caractère industriel et commercial, le CNES propose aux pouvoirs publics la politique spatiale de la France et la met en œuvre dans 5 grands domaines stratégiques : Ariane, les Sciences, l’Observation, les Télécommunications et la Défense.

Aujourd’hui, le spatial investit tous les territoires et de plus en plus de secteurs sont demandeurs de solutions spatiales pour des besoins sociétaux (smart cities, changement climatique, applications, data…). C’est pour faire face à ces nouveaux enjeux que le CNES a lancé ce nouvel observatoire. Il a signé un partenariat avec Lyonbiopôle pour mener ensemble des réflexions stratégiques.

« L’idée, c’est de constituer un réseau collaboratif composé d’horizons divers, comme des organismes de transport, des assurances, de l’énergie, de l’agriculture, des think-tanks de prospective et de géopolitique, des anthropologues, et même des auteurs de science-fiction pour ouvrir le champ des futurs possibles« , avance Murielle Lafaye, animatrice de Space’ibles.

Pourquoi Lyon ?

« Nous avons volontairement choisi Lyon qui n’est pas un territoire où le secteur du spatial et du satellite est très représenté. Nous pensons qu’il est nécessaire de nous ouvrir à des secteurs qui sont en dehors de notre périmètre classique comme l’intelligence artificielle, les nanotechnologies, les biotechnologies ou les nouvelles énergies« , souligne Gilles Rabin, directeur de l’innovation, des applications et de la science. Ainsi, Lyon devient le symbole du futur du secteur spatial, choisit pour son avancée en matière de santé.

Créé en 1961, le CNES emploie 2500 salariés, a un budget de 2 334 M€ et répartit ses activités entre 4 autres centres : Paris Les Halles, le Centre spatial de Toulouse, la Direction des lanceurs (Paris-Daumesnil) et le Centre spatial guyanais (Kourou).

Source : Acteurs de l’Economie, La Tribune